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Un détail sur le RIB, une demande de consentement en numéro masqué ou qui tombe en spam, un contrôleur des travaux qui ne se présente pas à un rendez-vous… En un rien de temps, une demande d’aide MaPrimeRénov’ peut se transformer en parcours du combattant. Même si l’Agence nationale de l’habitat (Anah) avait donné son accord pour les travaux.
Des blocages liés à des détails administratifs
Les problèmes avec MaPrimeRénov’ peuvent survenir pour des raisons administratives. Un exemple est donné par Justine Hanson, une Iséroise qui attend depuis plus d’un an le versement de son aide MaPrimeRénov’. Après avoir obtenu l’accord de l’Anah pour remplacer sa chaudière au fioul par une chaudière à bois, elle a fait l’avance des frais en contractant un prêt à taux zéro. Cependant, après avoir envoyé la facture des artisans à l’Anah, elle n’a reçu aucune nouvelle, à part des réponses sèches indiquant que son dossier était en cours d’instruction. Finalement, après avoir contacté son député, elle a appris que le problème résidait dans le RIB (Relevé d’Identité Bancaire) qui ne correspondait pas exactement au nom du dossier puisque celui-ci portrait également le nom de son mari ! Ce genre de situation n’est pas isolé et peut entraîner des retards dans la validation des dossiers.
La demande de consentement comme source de blocage
Une autre cause de blocage des aides MaPrimeRénov’ est la demande de consentement envoyée par l’Anah avant le versement des aides. Cette vérification est réalisée particulièrement pour les particuliers qui passent par un mandataire, une entreprise qui fait l’avance des frais aux particuliers et se rembourse en touchant les aides à leur place. Cependant, cette demande de consentement peut être source de confusion pour les particuliers, notamment lorsqu’ils reçoivent un appel masqué de l’Anah, ce qui est généralement assimilé à du démarchage téléphonique. Certains ne décrochent pas ou ne voient pas le mail envoyé par l’Anah, ce qui peut entraîner le retrait des primes. Cette situation peut porter préjudice aux mandataires qui avancent les frais et ne sont pas informés des blocages rencontrés.
Les contrôles de véritas peuvent aussi bloquer les demandes
Environ 10% des chantiers de rénovation bénéficiant de MaPrimeRénov’ sont soumis à des contrôles réalisés par le Bureau Veritas. Si ces contrôles se déroulent généralement sans problème, ils peuvent parfois entraîner le retrait des primes. Certains particuliers ont ainsi déclaré que les techniciens de Veritas ne s’étaient pas présentés aux rendez-vous prévus, ce qui a entraîné le retrait des primes sans justification. Ces problèmes peuvent également être rencontrés par les mandataires qui doivent régler les avances des frais.
Des cas comme ceux de Justine Hanson, des retards de paiement des mandataires, et des blocages liés aux contrôles de Veritas sont dénoncés par des particuliers et des mandataires. Certains ont dû prendre des mesures légales pour obtenir le paiement des aides MaPrimeRénov’. Malgré les explications de l’Agence nationale de l’habitat, des problèmes persistants font perdurer le cauchemar des demandes d’aide. Il est donc essentiel de résoudre ces problèmes administratifs afin de faciliter l’accès à MaPrimeRénov’ et de permettre aux particuliers d’effectuer leurs travaux de rénovation énergétique sans encombre.